Métadonnées, standards, formats : FICHE SYNTHÉTIQUE

Publié le 27/11/2017 | Mis à jour le 02/10/2018 | DOI : 10.13143/vbjs-6288

Objectifs

Après avoir consulté cette ressource, vous devriez être capable de :

  • Expliquer ce que sont les métadonnées et leurs usages ;
  • Citer 2 types ou exemples de standards de métadonnées ;
  • Décrire le standard interdisciplinaire Dublin Core.

Les pratiques d’utilisation de métadonnées sont anciennes, les bibliothèques les utilisaient sous forme de fiches cartonnées pour référencer les documents. Le numérique a permis la transformation des fiches cartonnées en un catalogue de métadonnées interrogeables par un moteur de recherche. Des spécificités propres à de nombreux métiers ont fait naître des standards variés. Un enjeu majeur de l’Open Data pour la réutilisation des données de la recherche est la description standardisée de celles-ci.

Métadonnées, des données sur les données

Principe

Dans un cadre scientifique, les métadonnées contribuent à décrire les ressources, les données de recherche et les productions réalisées (article, dépôt, photo, mesure, logiciel, page Web, etc.).

Note

Les métadonnées sont présentes soit de manière embarquée (exemple dans un fichier informatique : photo, logiciel, document, …), soit de manière externe (exemple dans un catalogue d’accompagnement d’un jeu de données ou dans un annuaire d’entrepôts).

Usages

Gérer et partager

  • Mieux organiser et gérer l’ensemble des productions scientifiques, tracer leurs transformations, définir leurs usages, identifier l’auteur.
  • Préparer le partage et l’interopérabilité.
  • Prévoir la pérennisation.

Trouver, comprendre et réutiliser

  • Faciliter la recherche des données de recherche et publications scientifiques.
  • Aider à comprendre les jeux de données (recueil, structure et contexte), pour leur validation (pairs) et/ou réutilisation.

Le saviez-vous ?

Les métadonnées sont embarquées dans un grand nombre d’objets numériques. Elles existent nativement et on peut les enrichir manuellement. La vérification intégrale de l’ensemble des métadonnées est importante pour partager uniquement les données souhaitées.

Structure des métadonnées

Les standards de métadonnées

Le standard a pour objectif de fournir un ensemble d’éléments caractéristiques qui permettent de décrire les productions scientifiques. Ainsi la recherche peut être facilitée en portant sur les critères définis. La description des éléments peut elle-même être précisée par l’emploi de vocabulaires dédiés.
Le standard est choisi en fonction de la destination des données, dépôt, publication, archivage, etc. Il peut être caractérisé par son vocabulaire, et peut être spécialisé par discipline, par type de données, etc.

Exemple

  • Dublin Core (interdisciplinaire), description des ressources numériques.
  • MARC (Machine-readable cataloging), description du contenu des bibliothèques.
  • EAD (Encoded Archival Description), description des archives.
  • DwC (Darwin Core), domaine de la biodiversité.
  • DDI (Data Documentation Initiative), domaine des sciences sociales, comportementales et économiques.
  • EXIF (Exchangeable image file format), description technique et automatique d’un cliché.
  • IPTC (International Press Telecommunications Council), description d’une image par l’auteur.

Les formats d'échange

Le format est une représentation sous forme numérique du standard et des métadonnées associées. Il est possible de parler de convention ou d’encodage. Cela permet l’utilisation de logiciels de représentation et de traitement des métadonnées, et autorise des protocoles d’échanges. Deux formats courants sont le XML et le CSV.

  • Standard interdisciplinaire : Dublin Core

    Présentation des 15 éléments de métadonnées ayant trait : au contenu – à la propriété intellectuelle – à la version

    Le Dublin Core simple est utilisé par tous les gestionnaires de bibliothèques numériques et les plateformes généralistes de dépôt et publication de données. Ces 15 éléments restent cependant insuffisants pour représenter finement certaines données dans un univers dédié pour des utilisateurs et applications spécifiques. C’est pourquoi une quarantaine d’éléments plus spécifiques, qui constituent le Dublin Core étendu, viennent préciser les éléments simples. L’exemple ci-dessous montre une spécification pour les éléments « Date » et « Relation ».

    Utilisation des éléments « Dublin Core » cités ci-dessus dans le site d’exposition de données « nakala ».

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